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Un an après l’adoption du mariage pour tous, la marche des fiertés lesbiennes, gay, bi et trans de samedi est davantage revendicative que festive. En effet, pour les associations LGBT, «le compte n’y est pas».

Une pancarte proclame « Nous existons, nous exigeons des droits».

Plusieurs personnalités politiques ont pris part au cortège : Jean-Paul Huchon, président PS de la région Ile-de-France (à gauche), Danièle Simonnet du Parti de gauche, Esther Benbassa, sénatrice EELV, Anne Hidalgo, maire PS de Paris (à droite)

«Le gouvernement, qui n’assume plus un choix politique fort en faveur de l’égalité, reconnaît et légitime des mouvements LGBT-phobes, racistes et sexistes pendant que nous sommes confrontés à une augmentation alarmante des propos et violences contre nos personnes», dénonce Nicolas Rividi, porte-parole de l’inter-LGBT qui organise la Gay Pride.

Ce dernier rappelle qu’en 2013, une agression physique homophobe a été enregistrée tous les deux jours, soit une hausse de 54 % par rapport à l’année précédente. Cette année, le slogan est donc : “Nos vies, nos corps, nos familles. Plus de droits pour tou-te-s !” et la marche est principalement consacrée à la défense des familles homoparentales et à la lutte contre les discriminations.

Le défilé, ponctué de pancartes réclamant la PMA pour toutes les femmes, de drapeaux arc-en-ciel et accompagné par de la musique, est parti peu après 15 heures de la place Edmond-Rostand sous une pluie battante. « Nous n’acceptons plus les inégalités », a lancé une oratrice sur un char en donnant le top départ de cette marche des fiertés lesbiennes, gay, bi et trans (LGBT), un an après l’adoption du mariage pour tous. Après l’avoir vivement applaudie, des milliers de personnes et une trentaine de chars sont partis en direction de la place de la République. […]

Le Point

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