Alors que les fans belges se rassemblaient sur la Grand-place de Mouscron (Belgique), une quinzaine de « supporters » de l’Algérie ont fait irruption. Il n’a fallu que quelques minutes pour que la situation dégénère. La police a dû intervenir pour séparer les deux camps. La police est restée jusque 2h30 pour éviter d’autres débordements.
«Nous étions également à la frontière pour contrôler et canaliser ceux qui auraient voulu se rendre sur la place». La Belgique et l’Algérie joueront tous les deux les huitièmes, et on craint les représailles. « On se prépare à toutes les hypothèses. Il faut pouvoir faire face à tous les débordements éventuels, chaque soirée est analysée et on mettra les effectifs nécessaires pour que tout puisse se passer sans problème», assure le commissaire.
Peu après minuit, la police commence à encadrer la Grand-place, limitant l’accès uniquement aux piétons. Au total, 32 agents ont été mobilisés pour veiller sur la soirée. Une soirée qui s’annonçait festive. «On a voulu anticiper les actions de certains», souligne le commissaire Debrauwere. « Mais aussi veiller à l’intégrité physique des personnes qui se trouvaient sur la place. Raison pour laquelle les lieux étaient interdits aux voitures. »
Vers minuit et demi, les choses vont s’envenimer… Les fans belges fêtent la qualification quand soudain les insultes et les coups sont venus gâcher le moment. « Un scooter arborant un drapeau de l’Algérie est venu narguer les fans», explique un témoin. La tension est rapidement montée et l’atmosphère est devenue de plus en plus électrique. Soudain, le phare du scooter frôlant les fans belges vole en éclat. « Rapidement, le duo est revenu avec plusieurs personnes, une quinzaine. Ils étaient clairement venus foutre le bordel. C’était des jeunes de 18 à 25 ans pas plus vieux. » Les fans algériens s’étaient réunis devant l’église St-Barthélémy.
Après les heurts sur la Grand-place, des casseurs, peu rassasiés, ont décidé d’en rajouter une couche dans les rues de la ville. Vers 2h30 du matin, la vitre du cordonnier installé dans la petite rue a volé en éclats.
Non loin de là, à la Rénovation urbaine, des fleurs ont été déracinées. Pour certains le football n’est plus vraiment une fête mais un défouloir…
Sudinfo (Meri à antibarbare)