La maire UMP du VIIe arrondissement de Paris préfère se féliciter «d’un moment de communion populaire».
L’ancienne ministre de la Justice ne liera pas sa voix aux critiques de son camp ou du premier ministre Manuel Valls après les heurts qui ont émaillé jeudi soir la célébration de la qualification de l’Algérie pour les huitèmes de finale de la Coupe du monde de football. «Les violences, lesquelles?», demande Rachida Dati dans une interview au Brunch politique de Sud Radio diffusée dimanche. «Ces violences et ces faits ont été assez minimes. Ne soyez pas complice de choses qui sont de la nature du fait divers», lance-t-elle au journaliste.
Pour l’eurodéputée UMP, il faut «réprimer» ces incidents. «Mais n’en faisons pas un événement national, s’il vous plaît, de grâce», a insisté Rachida Dati. «Nous sommes dans un moment d’unité nationale grâce à ce sport populaire, où tout le monde se réjouit des victoires des pays des uns et des autres», explique l’ancienne ministre. Et d’ajouter: «Ne transformons pas un moment de communion populaire. Il y a eu des incidents mineurs mais ce n’est pas ce qu’il faut retenir.»…