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La récente mort d’un régulateur bancaire à la suite d’une overdose de travail vient de soulever un problème majeur en Chine : le surmenage serait responsable de 1600 morts chaque jour, ce qui inquiète la communauté internationale.

Li Jianhua était régulateur bancaire. A 48 ans, il est mort d’épuisement devant son ordinateur alors qu’il devait boucler un rapport interminable pour le lendemain. Malheureusement, ce genre de cas est monnaie courant dans l’Empire du Milieu.

Chaque année, 600.000 Chinois meurent de surmenage professionnel, soit 1.600 décès par jour. Pas étonnant dans un pays qui se réclame communiste mais dans lequel la recherche du profit est la clé de voûte de l’économie.

Cette tendance à la surdose de travail a pourtant des origines culturelles. « Plus que dans les entreprises anglo-saxonnes, les pays de tradition confucianiste, comme la Corée, la Chine et le Japon ont une croyance très forte dans le dévouement. Tout travail qui vaut la peine d’être exécuté se doit être exécuté parfaitement » analyse un membre de la Temple University de Kingston interrogé par Bloomberg.

L’Université de Yang renchérit : « En Chine, on croit encore que l’on fait des choses pour le développement de la nation, de l’économie. On met son individualité de côté. »

Une pratique qui inquiète

Face à cette explosion de burn-out, l’opinion publique et la communauté internationale font valoir leur inquiétude. Sur le réseau social chinois Weibo, ils sont nombreux à prendre la parole contre un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur.

Le témoignage récent d’un employé de PwC, évoquant des tâches « impossibles à finir sans heures supplémentaires » a récolté près de 30.000 commentaires. De son côté, le directeur de l’Organisation mondiale du Travail en Chine estime que « les heures supplémentaires excessives deviennent un problème pour le pays. Cela représente un vrai danger physique et mental. »

La Tribune

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