Dans la chambre du garçon de 9 ans, il y avait cette pile de lettres sur papier coloré et aux nombreuses fautes d’orthographes. Mais au fil de la lecture, Magali, mère de quatre enfants, et son mari Doryann, découvrent non pas une anodine correspondance mais 23 sulfureuses lettres d’amour… écrites par une femme de 30 ans. Employée communale, elle travaillait dans l’école que fréquentait le petit garçon et a été licenciée suite à l’affaire.
Dans une interview à Sud Ouest, les parents expriment leur colère face au contenu inapproprié des missives : la femme y évoquait notamment ses rendez-vous avec le garçon, les baisers qu’ils avaient échangés et son envie «d’avoir quatre enfants» avec lui.
Une plainte a été déposée. Le petit garçon a été entendu par les gendarmes de Périgueux mais, tétanisé, est resté silencieux. L’employé a reconnu les faits mais n’a pas su les expliquer. Une expertise psychiatrique a écarté toute anomalie mentale. Le vice-procureur a fait un simple rappel à la loi tout en se disant prête à ouvrir une enquête si le garçon venait à étendre son témoignage.
Les parents estiment que cela ne suffit pas. A Sud Ouest, ils expliquent que leur enfant est devenu «exécrable, ingérable et très agressif» depuis plusieurs mois. Ils ont fait appel à un pédopsychiatre qui suit le garçon depuis le début de l’année. L’avocate de la famille, Me Nathalie Landon, pose la question : «Si c’était un homme qui avait eu ce comportement, est-ce que le traitement du dossier aurait été le même ? Je ne pense pas.»
Merci à Padamalgam & Fopastigmatizé