[Extraits d’un très long article paru sur Riposte Laïque]
Le procès de Christine se déroulait au tribunal de Grande Instance de Belfort, ce mercredi 2 juillet, suite à la plainte de trois associations musulmanes. Des précautions de sécurité avaient été prises, et plusieurs amis avaient fait le déplacement depuis Paris pour protéger au mieux la présidente de Résistance républicaine, des fois que quelques personnes aient eu des intentions malveillantes à son encontre.
Le procès devait commencer à 11 heures, et, par sécurité, nous avions choisi de rentrer à 10 heures 30, avec l’avocat de Christine, Maître Joseph Scipilliti…
Nous avons eu droit pendant de longues heures au jugement de trois délinquants, dont nous n’évoquerons pas les origines, pour attaque à main armée dans un prieuré, avec violence physique contre un moine âgé de 76 ans. On entendait avec intérêt le palmarès du meneur, multirécidiviste, déjà 24 fois condamné.
Pendant une interruption de séance, un avocat local vint voir Christine et Pierre, et, très amicalement, leur fit savoir qu’ils sont très lus dans le milieu judiciaire. Il les encouragea à continuer le combat de Riposte Laïque et félicita Christine de son action à Belfort. Il les informa que la précédente mairie socialiste avait été virée aux dernières élections, et que l’organisation de l’abattoir halal en plein centre-ville, près d’un hôpital, avait pesé lourd dans la défaite de cette équipe….
A 14 heures 30, à l’heure du verdict du premier procès, arrivent les amis des « plaignants », au nombre de 30, dont la voilée de service, derrière Olivier Benamirouche, militant pro-palestinien local qui fut l’interlocuteur le plus virulent à l’encontre de Christine, en ce jour d’octobre 2013….
Quatre plaintes ont été déposées. Le président reprend un à un les fameux propos de la vidéo.
Christine et son avocat contestent une transcription. Alors que les plaignants certifient qu’elle aurait dit « Vous êtes un danger pour la France », elle se dit certaine d’avoir dit « C’est un danger pour la France », parlant de l’islam, ce qui change tout.
Le procureur pose deux questions. Pouvez-vous expliquer en quoi la France serait-elle menacée d’islamisation ? Il reproche à Christine de rejeter l’islam en bloc. Il parle ensuite de provocation, et explique que si le préfet a donné son accord, c’est que toutes les garanties avaient été prises. Il affirme qu’être républicain, c’est faire confiance aux instance de la République. Il relève l’article de Christine sur Boulevard Voltaire, où elle parlait de « tirer dans le tas » si des extrémistes s’opposaient aux lois de la République. Joseph Scipilliti rappelle le procès intenté par Christine à Askolovitch, sur ce texte, le journaliste ayant délibérément déformé ses propos. Naturellement, elle cite son dernier paragraphe, où elle affirmait qu’elle était certaine que la majorité des musulmans respecterait les lois de la République, dans le cas où le Coran serait interdit en France.
L’avocat des musulmans, à l’élocution très laborieuse, joue au maître d’école avec l’accusée, lui demandant sa définition de la tolérance, si elle connaissait le Bloc Identitaire, et si elle savait ce qu’était un code pénal. Et, pour montrer sans doute sa grande érudition, il affirme que dans le code pénal, l’islamophobie est un délit.
Christine a fait citer comme témoin Alain de Peretti, vétérinaire, président de Vigilance Halal…