La nouvelle municipalité (divers gauche) de cette commune de Indre (Loire-Atlantique) promet d’aider les familles roms installées depuis quatre ans dans le «village de la solidarité» à obtenir des logements sociaux.
Florina, 29 ans, mère de cinq enfants, arrivée en France en 2008, attend avec impatience d’avoir son propre appartement. «[…] Et pourquoi pas, un jour, pouvoir voter. «Je pense que je suis dans mon pays», sourit-elle.
Elle rêve d’un appartement avec «des chambres séparées» pour ses trois enfants de cinq ans, quatre ans, et sept mois. «Avec des fleurs partout, des bibelots. Et aussi une grande chambre» pour elle et son mari. Marinela, Rom de 26 ans, vit depuis quatre ans au «village de la solidarité, à Indre (Loire-Atlantique). Cette poignée de bungalows installés sur un terrain municipal au cœur de la ville de 4 000 habitants, en banlieue de Nantes, accueille cinq familles pour un loyer d’une cinquantaine d’euros.
Mais ce projet d’intégration, porté par l’ancien maire de la ville, Jean-Luc Le Drenn (divers gauche) et l’association Romsi (Rencontre, ouverture, métissage, solidarité, Indre) s’est trouvé menacé lors de la campagne des municipales. «Une famille intégrée, c’est un mobile home fermé. Jusqu’à la disparition du village», avait ainsi déclaré le nouveau maire, Serge David (divers gauche), à Ouest France, peu après son élection. Alors qu’il avait aussi évoqué une «invasion» des Roms dans l’agglomération nantaise, il concède aujourd’hui «un mot un peu fort». […]