A l’occasion du cinquantième anniversaire de l’immigration marocaine, l’UCL et le Centre fédéral Migration ont publié, hier, une vaste étude démographique sur la population d’origine marocaine en Belgique. Une recherche qui révèle le «rôle crucial» joué par cette catégorie de personnes sur le vieillissement de la population belge.
Les femmes d’origine marocaine de seconde génération ont un taux de fécondité en moyenne une fois et demie supérieur à celui de l’ensemble des femmes résidant en Belgique.
«La population d’origine marocaine a la particularité d’être composée de jeunes et très jeunes individus», indique Quentin Schoonvaere, auteur de l’étude. Chiffres à l’appui : la moyenne d’âge des Marocains d’origine, dans notre pays, tourne autour des 27 ans. Et alors qu’elle représente 3,9 % du total de la population, en Belgique, la proportion de population d’origine marocaine s’élève à 6,7 % pour les moins de 15 ans.
Chiffres à l’appui : la moyenne d’âge des Marocains d’origine, dans notre pays, tourne autour des 27 ans. Et alors qu’elle représente 3,9 % du total de la population, en Belgique, la proportion de population d’origine marocaine s’élève à 6,7 % pour les moins de 15 ans.
Ces chiffres laissent entrevoir l’opportunité démographique qu’incarnent ces personnes d’origine marocaine, à l’heure où la Belgique doit affronter le défi du vieillissement de sa population. «La majorité des personnes d’origine marocaine sont nées en Belgique et 80 % d’entre elles possèdent la nationalité belge. Ce sont donc des personnes dont l’avenir se situe en Belgique», affirme Quentin Schoonvaere. Le grand nombre de personnes d’origine marocaine en âge d’avoir des enfants ainsi que les nouvelles générations d’enfants déjà présentes indiquent que le dynamisme démographique de cette catégorie de population pourrait encore se développer. […]