Des femmes en provenance du Maghreb profitent de l’été pour venir en France se faire reconstruire un hymen flambant neuf. Pendant que nos siphonnés de la théorie du genre s’acharnent à déconstruire les stéréotypes homme-femme, dans les cabinets des gynécos on reconstruit tant bien que mal cet attribut de la féminité.
Lors de la nuit de noces, le marié maghrébin exige la preuve éclatante que personne avant lui n’a erré dans les parages. L’une des clientes d’un hyménologue témoigne : « En Algérie une femme qui n’est pas vierge avant le mariage est une traînée ».
Les déconstructeurs de stéréotypes en restent cois mais restent favorables à une immigration porteuse de valeurs en totale contradiction avec leur prêchi-prêcha.
L’opération est réalisable en Algérie [mais] n’inspire que moyennement confiance à la clientèle locale. La perspective de faire face à un accueil du genre « bonjour salope », « au revoir mademoiselle » encourage les candidates à consulter en France.
L’avancée galopante d’un Islam intégriste ne figure pas au rang des raisons invoquées pour justifier cette hymen-mania. L’effet conjugué du mariage sur le tard et de la coranisation des esprits eût expliqué sans doute plus complètement ces flopées de futures vierges.
« Pour les hommes algériens, les femmes sont “toutes des salopes sauf ma mère… et parfois ma sœur quand elle ne sort pas”. Ils sont eux-mêmes victimes d’une société qui leur impose l’absence de la femme. Ce qui pervertit leurs regards sur la femme, puisqu’elle n’existe plus en tant qu’être humain. »