L’enquête sur la fausse couche d’une réfugiée syrienne refoulée vers l’Italie doit établir les responsabilités du drame. Le bébé mort-né avait déjà cessé de vivre plusieurs heures auparavant, affirment plusieurs sources.
L’enquête demandée par les gardes-frontière sur le drame de la famille qui a perdu son bébé se poursuit. Selon des médias locaux italiens, le fœtus était déjà mort depuis une dizaine d’heures avant la fausse couche en Italie
Les autorités italiennes n’ont pas encore communiqué sur le déroulement précis du drame, comme le rapportait samedi soir le téléjournal alémanique.
La famille venait de France
La mère de famille, enceinte de sept mois, a perdu son bébé après avoir été refoulée à Domodossola. La famille sans papiers valides a été interpellée en France. Elle devait être reconduite depuis Vallorbe vers Brigue pour être ramenée en Italie. C’est lors de ce voyage que la mère a perdu les eaux et du sang.
Si l’heure de décès est confirmée, cela signifierait que le bébé est mort en Suisse, voire en France avant le passage de la frontière. Le père de famille reproche aux autorités suisses de n’avoir pas réagi alors qu’il alertait les gardes-frontière de l’état de son épouse.
Les premiers résultats de l’enquête interne menée par les douanes indiquent qu’une faute «ne peut pas être exclue».
5/05/14
Enquête après la fausse couche d’une Syrienne
Les gardes-frontière ont demandé à la justice militaire d’ouvrir une enquête pour faire la lumière sur l’affaire de la Syrienne qui a perdu son bébé faute de soins.
