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Le ministre genevois de la Sécurité, Pierre Maudet, a cherché à vendre un projet de délocalisation carcérale au ministre marocain de l’Intérieur.

La Suisse est bien décidée à se débarrasser de ses délinquants étrangers. Pour preuve, en novembre 2010, la population votait à 52,9 % l’expulsion des étrangers criminels. En mars dernier, par 104 voix contre 71, les députés suisses ont choisi de mettre en application cette “votation”. Il ne s’agit pas de chasser seulement des auteurs de meurtre, de brigandage, de trafics d’être humains, mais aussi ceux (seulement) coupables d’abus en matière d’aide sociale ou d’assurances sociales. Ainsi, un étranger pris en train de se bagarrer ou d’insulter un policier pourra dorénavant faire ses valises même s’il est né en Suisse et qu’il n’a jamais mis les pieds dans le pays dont il porte la nationalité.

À présent, la Confédération entend leur éviter la case prison en les priant d’effectuer leurs peines dans leurs pays d’origine. À commencer par les Marocains. […] Cette reconduction – volontaire ou forcée – des délinquants marocains dans leur pays fait son chemin si l’on en croit les gros titres de la presse helvétique de la semaine dernière. […] Si cette opération fonctionne avec Rabat, la Suisse compte ensuite passer un accord similaire avec le Kosovo.

Selon les rares statistiques disponibles, les originaires du Maghreb représenteraient 21% de la population carcérale de la Confédération. Les délinquants algériens seraient plus nombreux que les Marocains. Mais Alger a déjà fait savoir qu’il n’était pas question pour elle de récupérer ses criminels. […]

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Merci à Lilib

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