Addendum : Une deuxième femme accusée d’adultère a été lapidée à mort par les jihadistes de l’Etat islamique à Raqa, dans le nord de la Syrie rapporte samedi l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), une organisation proche de l’opposition syrienne.
«Comme les habitants ont refusé de participer à la lapidation, ce sont les combattants de l’EI qui ont exécuté la femme», indique l’OSDH, précisant qu’ils avaient apporté une camionnette chargée de pierres pour l’exécution.
Des «djihadistes ultra-radicaux» de la province septentrionale syrienne de Raqa ont lapidé à mort une femme accusée d’ «adultère», a affirmé aujourd’hui l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
, qui a proclamé récemment un «califat» sur une portion de territoire entre l’Irak et la Syrie. «<em> L’EI a promulgué sa première condamnation à mort par lapidation contre une femme à Tabaqa, sous l’accusation d’adultère</em>», a indiqué l’OSDH, en parlant d’une localité située dans la province de Raqa, qui est contrôlée presque entièrement par les jihadistes.</p>
<p>Un militant de cette région a confirmé cette information précisant que l’exécution avait eu lieu en public sur une place de la ville jeudi soir. «<em>C’est la première fois que cela se produit ici</em>», a assuré Abou Ibrahim. L’EI est apparu en tant qu’entité indépendante l’an dernier. Une guerre sans merci l’oppose <strong>aux insurgés modérés et islamistes alliés au Front al-Nosra</strong>.</p>
<p>Un second militant de Raqa, Hadi Salamé, a affirmé que la femme, âgée d’une trentaine d’années, avait été condamnée à mort par un tribunal religieux de l’Etat islamique. «<em>La situation est inimaginable. Lapider est la pire des punitions de l’Histoire. La famille de cette femme n’était pas au courant qu’elle allait être exécutée</em>» a-t-il précisé à l’AFP. Selon lui, les habitants sont «<em>terrifiés</em>» mais n’osent pas réagir à ces méthodes barbares.</p>
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Le Figaro (Merci à Lilib)
