Malgré l’interdiction par le préfecture de police, une manifestation pro-palestinienne a été organisée samedi à Paris. Si de nombreux débordements ont eu lieu en marge du principal cortège, la préfecture, contactée par metronews, assure avoir “rempli son objectif” de maintien de l’ordre.
[…] Contacté par metronews, le cabinet du préfet revient sur les événements. “Les ordres étaient d’accepter un rassemblement mais pas un défilé. L’important étant qu’il ne puisse pas y avoir d’affrontement avec la communauté juive”, explique-t-on à la préfecture. Les forces de l’ordre ont donc laissé les gens se rassembler en maintenant la foule entre le boulevard Magenta et le boulevard Rochechouart. Pourquoi ?“Les gens le savent peu, mais participer à une manifestation interdite est un acte légal, rétorque la préfecture.
En effet, l’interdiction préfectorale ne peut concerner le rassemblement en lui-même, mais seulement le fait pour la foule de se mettre en mouvement. […]
“Nous avons rempli nos objectifs. La principale mission était d’éviter des affrontements entre les pro-Palestiniens et les Juifs.
Toutes les synagogues de Paris sont d’ailleurs restées ouvertes. Et nous avons même suivi des groupes de casseurs pour les empêcher de se rendre dans le quartier juif de la capitale”, défend la préfecture. Et de conclure : “La seule responsabilité incombe aux organisateurs de cette manifestation qui pourront être poursuivis en justice pour avoir bravé l’interdiction”. […]
Rappel : avant la manifestation interdite la PPP se faisait menaçante :
“Ceux qui ne s’y conformeraient pas, qu’ils soient manifestants ou contre-manifestants, prennent le risque d’être contrôlés, interpellés et remis à la Justice.”
Source (via Le Salon Beige)