Le Point fait le récit des émeutes lors de la manifestation propalestinienne à Barbès dans un article intitulé «scènes de guerre à Barbès». Extrait décrivant l’attaque de l’hôpital Lariboisière.
“C’est la révolution !” s’exclame un homme arborant un autocollant du NPA”.
Tout à coup, une centaine de casseurs foncent vers l’entrée du métro Barbès. Une rumeur circule. La Ligue de défense juive serait présente. Aux cris de “Allah Akbar”, ils s’acharnent à faire céder les grilles. Après quelques minutes, c’est chose faite. Les caméras de vidéosurveillance sont détruites les unes après les autres. Venue pour manifester dans le calme, Sarah, une étudiante de 19 ans, tente de les dissuader. En vain. Un homme s’amuse à faire résonner son Taser. Un autre déplie son couteau. Les CRS pénètrent à leur tour dans le métro. S’engage alors une bagarre d’une rare violence.
Les casseurs s’attaquent ensuite à l’hôpital Lariboisière. Les vigiles, trop peu nombreux, battent en retraite. “Vous êtes frappés ou quoi ? C’est un hôpital !” s’époumone un vieil homme. “Un hôpital sioniste“, réplique un assaillant. Dans le même laps de temps, des barricades enflammées sont érigées sur le boulevard de Rochechouart, les très nombreuses palettes du marché n’ayant pas été enlevées… Une épaisse fumée noire s’élève dans le ciel. Le trafic du métro est suspendu face au danger provoqué par les flammes. Protégés par la police, les voyageurs évacuent les rames en marchant le long des voies aériennes. La réaction des forces de l’ordre tarde à venir. Elles sont dépassées par la tournure des événements, ce dont profitent les casseurs pour redoubler de violence. […]
Le Point (Merci à carlita )