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Les chrétiens d’Irak appellent la communauté internationale à « prendre ses responsabilités vis-à-vis des minorités religieuses et ethniques » du pays. Mais elle peine à réagir. « C’est un appel vibrant et pressant que nous lançons », écrit Mgr Casmoussa, auxiliaire du patriarche syro-catholique. Dans une lettre ouverte, il appelle la communauté internationale à « prendre ses responsabilités vis-à-vis des minorités religieuses et ethniques » en Irak. Samedi, les dernières familles chrétiennes ont quitté Mossoul à l’issue de l’ultimatum posé par l’Etat islamique qui tient la ville depuis le 10 juin. Les insurgés les ont mis face à un choix «injuste, inique et inhumain», dénonce Mgr Casmoussa : se convertir à l’Islam, payer la Jizia (l’impôt des non-musulmans), quitter la ville ou mourir.

Malgré des condamnations fortes, la communauté internationale est restée immobile jusqu’à présent. Le Conseil de sécurité a condamné les persécutions dans une déclaration adoptée lundi soir par les 15 pays membres. Ils ont rappelé que de tels agissements étaient « susceptibles de constituer un crime contre l’humanité ». La France, qui s’est dite « mobilisée pour que les droits des communautés chrétiennes soient respectées ».

Mais personne n’est encore passé des mots aux actes. « La Cour pénale internationale doit être saisie sur ce qui s’est passé à Mossoul », estime Patrick Karam, président de la coordination des chrétiens d’Orient en danger, et conseiller régional UMP. « A terme, il faut une résolution de l’Assemblée générale de l’ONU qui protège les chrétiens d’Orient et responsabilise la communauté internationale sur le sujet. Il faut reconnaître que leur présence dans le berceau du christianisme est essentielle. »

(…) Le Figaro

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