Tombe de Karl-Wilhem Naundorff.
Addendum 22/08/14 : Appel aux dons pour poursuivre les recherches sur Louis XVII et la duchesse d’Angoulême.
Le professeur LUCOTTE de l’INSTITUT D’ANTHOROPOLOGIE MOLECULAIRE réalise depuis le début de l’année 2014 des études (microscopie électronique, analyse ADN mitochondrial) sur des cheveux de MADAME ROYALE et la DUCHESSE D’ANGOULEME à deux âges de la vie.
Le coût de ces travaux s’élèvent à la somme de 6.000 euros dont 4.000 sont déjà dépensés, et il manque 2.000 euros pour vérifier et compléter les résultats, dès intéressants, avant toute publication scientifique.
cette somme devra faire l’objet d’un don, même minime, et le donateur recevra un CERTIFICAT FISCAL permettant une déduction d’impôts à hauteur de 66 % comme pour les travaux au CHATEAU DE VERSAILLES.
le chèque devra être émis à l’ordre de l’INSTITUT D’ANTHROPOLOGIE MOLECULAIRE et posté à Monsieur le PROFESSEUR GERARD LUCOTTE
44, rue Monge – 75005 PARIS – siège de l’Institut
D’avance merci pour tout envoi qui permettra de répondre aux questions des amateurs d’Histoire depuis plus de 200 ans.
MICHELE LORIN
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Addendum : Les cheveux de Madame Royale sont en cours d’analyse pour comparer l’ADN mitochondrial extrait à celui de Charles-Guillaume Naundorff.
Plus d’informations sur le forum de Bruno Roy-Henry
Publié précédemment : ADN : Hugues de Bourbon, descendant de Naundorff, «fait partie de la famille» Bourbon.
La nouvelle analyse du professeur Lucotte met à bas la précédente étude du professeur Cassiman sur l’ADN mitochondrial de Naundorff, qui avait alors été récupéré sur un os à l’origine douteuse … L’ADN mitochondrial de Naundorff et celui d’Anne de Roumanie appartiennent en outre à deux sous-haplogroupes apparentés à l’intérieur du groupe HV.
Si cette deuxième étude ne permet pas de conclure définitivement que Naundorff avait un lien de parenté avec Marie-Antoinette (contrairement à la précédente portant sur les Bourbons), en premier lieu elle n’en exclut pas du tout la possibilité (proximité génétique avec les descendants de Marie-Antoinette) et surtout invalide l’étude du professeur Cassiman. L’ADN extrait par Cassiman n’était pas celui de Naundorff (il ne correspondait d’ailleurs pas à l’ADN des descendants de Naundorff).
Extrait (traduit) de l’article :
“Les résultats de la présente étude concernant les séquences HVR1 et HVR2 de l’ADN mitochondrial obtenues à partir de cheveux authentiques de Naundorff établissent que : 1/ Cinq mutations ont été obtenues (16298C dans HVR1; 72C, 152C, 195C, et 263g en HVR2) ; le sous-haplogroupe ADNmt correspondant est HVO. 2/ Ce haplogroupe est clairement différent de celui précédemment publié à partir d’un échantillon osseux de Naundorff [étude du Pr. Cassiman, NDLR] ; ainsi l’argument selon lequel Naundorff ne peut pas être Louis XVII, basé sur ce critère, ne peut être maintenu. 3/ La comparaison entre les séquences de l’ADNmt des cheveux de Naundorff et ceux d’Anna de Roumanie (appartenant à la lignée maternelle des Habsbourg) montre que les deux séquences correspondent à des haplogroupes apparentés au sein du groupe général HV de l’ADN mitochondrial.” – IJ sciences
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Portraits de famille :
A gauche, Adelberth fils de Naundorff ; à droite, François Ier père de Marie-Antoinette.
A gauche, Louis XVI ; à droite, Auguste-Marie-Thérèse troisième fille de Naundorff.
A gauche, Naundorff ; à droite, Marie-Thérèse d’Autriche, mère de Marie-Antoinette.
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La “soi-disante” mort de Louis XVII :
Pour la version officielle, le Dauphin est né le 27 mars 1785, au château de Versailles ; Louis Charles duc de Normandie est le troisième enfant de Marie-Antoinette et le deuxième fils de Louis XVI. A la mort de son frère aîné Louis de France, âgé de huit ans le 4 juin 1789, il devient le dauphin de France, puis « prince royal » à partir de 1790. A la mort de Louis XVI, il est enlevé à sa mère et confié au jacobin Simon. Il meurt de maladie à la prison du Temple. […]
le cœur déposé en 2004, dans la crypte royale de Saint Denis ne peut pas être celui de Louis XVII car :
1° le cœur analysé en 2000 mesurait 8 cm ; celui examiné en 1894, avant sa remise à don Carlos et présenté comme étant celui de l’enfant du Temple mesurait 6 cm ;
2° l’affirmation selon laquelle la technique de conservation utilisée en 1789 pour le cœur du frère aîné (supposée être l’embaumement) aurait été différente de celle utilisée en 1795 pour Louis XVII lui-même (mélange alcool/eau), est erronée. Dès début du XVIIIe siècle, l’inefficacité de la méthode employée encore au siècle précédent, pousse à utiliser la conservation par le mélange hydro-alcoolique (celle-ci impliquant, notons-le, une dessiccation complète du viscère, ainsi qu’une forte réduction de taille). Au demeurant, le cœur de Louis-Joseph, avant d’être remisé dans une boîte de plomb au Val de Grâce, puis à la bibliothèque de l’archevêché de Paris, avait été placé lui aussi dans une urne, comme le souligne Reynald Secher en 1998, ce qui confirme l’utilisation d’une solution liquide pour la conservation.
Enfin lorsqu’en 1894 furent exhumés les restes de l’enfant mort au Temple et enterré au cimetière Sainte-Marguerite à Paris, les médecins affirment qu’il s’agit d’un enfant d’au moins quatre ans plus âgé que ne l’était Louis XVII. Si le résultat des analyses ADN pratiquées en 2000 est incontestable, le cœur analysé peut donc être aussi bien celui de Louis-Joseph, frère aîné de Louis XVII, que celui de Louis-Charles, Louis XVII lui-même. […]