C’est peut-être de son quartier d’origine en Savoie, « très cosmopolite et interreligieux », que Monique Perret a tiré son goût pour les autres. Goût renforcé par ses nombreux voyages en Algérie (…)
Monique nourrit les liens déjà tissés par certains prêtres, avec la communauté musulmane dans le département. « Nous allons leur souhaiter un bon ramadan, explique-t-elle. Partageons au moins une fois la rupture du jeûne avec eux. Et constituons une délégation de catholiques pour fêter avec eux la fête de l’Aïd al-Adha qui est la fête du sacrifice d’Abraham. » En les prévenant, toujours : « Nous ne nous imposons jamais. Nous ne voulons pas nous étouffer les uns les autres ».
Pas de prosélytisme mais cette volonté, tirée du concile Vatican II, « d’aller dialoguer avec tous les autres ». Notamment avec les imams.
Monique Perret leur a souhaité, à tous, un bon ramadan cette année, mais les laissera vivre la fin du ramadan, entre eux. Pour ne pas s’imposer, encore.
