Charles Haquet, grand reporter à l’Express, nous plonge dans le monde de l’industrie agro-alimentaire à travers son roman: « Les fauves d’Odessa ».
Camille Dupreux, fondateur du cabinet de conseil TracFood, spécialisé dans la traçabilité des aliments, disparaît alors qu’il enquête sur une société louche, qui importe d’Asie des conteneurs de nourriture. En remontant la piste, son associé Marco découvre l’horreur de la contrefaçon alimentaire et le cynisme des industriels occidentaux. De la Chine à Odessa, il cherche la geôle où Camille est retenu par les fauves impitoyables de la mafia ukrainienne, prêts à tout pour faire fructifier leur business.
« Pour l’apéro, quelques amuse-bouches: des toasts de caviar parfumé à l’urotropine. En entrée : une bonne terrine de porc nourri au clenbuterol, anabolisant bien connu des culturistes. En plat de résistance : méli-mélo de poissons – Tilapia aux antibios et saumon aux œstrogènes. Plus besoin de prendre la pilule, mesdames. »