Addendum 28 juillet : Pas de poursuite judiciaire pour la moitié des personnes placées en garde à vue suite au rassemblement en soutien au peuple palestinien de samedi dernier. 41 personnes avaient été placées en garde à vue sur un total de 65 personnes interpellées. Vingt autres personnes n’ont, quant à elles, pas bénéficié de classement sans suite. Dans le détail, neuf étaient toujours en garde à vue ce lundi matin. Deux ont vu leur garde à vue levée avec poursuite d’enquête, deux autre personnes feront l’objet d’un rappel à la loi. Et sept devaient être déférées au parquet. Parmi ces dernières : deux doivent passer en comparutions immédiates pour violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique et participation à un attroupement. Cinq autres seront jugées ultérieurement, notamment pour organisation d’une manifestation illicite ou port d’arme prohibé.
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Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l’Intérieur, a dénoncé “des individus incontrôlables, des groupes de casseurs aux comportements criminels. Les organisateurs n’ont pas su contrôler leur manifestation“, a-t-il ajouté.
Les manifestants pro-Gaza bravent l’interdiction
“Les organisations jouent le jeu du droit et de la justice”
Hosni Maati, l’avocat de la manifestation pro-palestinienne interdite est revenu sur la décision du Conseil d’État de confirmer l’interdiction de rassemblement place de la République, les déclarations de B. Cazeneuve et “l’irresponsabilité de ses organisateurs“.