Le réseau social Twitter veut recruter davantage de femmes et de candidats issus des minorités. Pas uniquement parce que c’est bon pour sa communication, mais parce que c’est bon pour son business.
Une stratégie qui tient la route, d’après les études publiées sur le sujet. L’une d’elle, réalisée en Belgique, prouve que la diversité homme-femme entraîne des effets positifs tant pour l’entreprise (hausse de la productivité) que pour les travailleurs (niveaux de salaires plus élevés).
La diversité d’éducation favoriserait quant à elle l’apprentissage mutuel et la collaboration, aussi bénéfiques pour la productivité. Une autre enquête, américaine, indique que les équipes constituées de membres d’origines diverses prennent de meilleures décisions.
Le salarié-type chez Twitter est un homme blanc. C’est l’entreprise elle-même qui vient de le dévoiler en publiant les statistiques de mixité et de diversité de ses employés. 70 % sont des hommes. 59 % ont la peau blanche, 29 % sont d’origine asiatique et les autres (d’origine afro-américaine, latino, hawaïenne, indo-américaine, etc.) ne dépassent pas les 10 %, tous réunis.
Janet Van Huysse, DRH du site de microblogging, ne s’en cache pas. « Chez Twitter, nous avons pour but de toucher toutes les personnes de cette planète. Nous pensons que ce but sera plus facilement à atteindre avec une équipe qui comprends et représente différentes cultures et origines », écrit-elle sur le blog de l’entreprise.