Addendum du 30 juillet :
Ebola, “une menace” pour la Grande-Bretagne
Le ministre britannique des Affaires étrangères, Philip Hammond, a déclaré mercredi que le virus Ebola qui a déjà fait plus de 670 morts en Afrique de l’ouest était “une menace” pour le pays, avant la tenue d’une réunion de crise sur le sujet.
“Pour l’instant aucun ressortissant Britannique (à l’étranger) n’a été infecté et nous sommes assez confiants sur le fait qu’il n’y a pas de cas (du virus) au Royaume-Uni”, a déclaré Philip Hammond sur la BBC.
Le virus Ebola “constitue tout de même une menace à laquelle nous devons répondre”, a-t-il ajouté alors qu’il va tenir une réunion interministérielle de gestion de crise dans la journée. (…)
Un avertissement a aussi été lancé aux médecins britanniques. Les symptômes de la maladie pouvant se révéler plus de 20 jours après l’incubation. (…)
L’épidémie n’est “manifestement pas encore sous contrôle”, a-t-il ajouté.
Il s’agit du “problème de santé le plus urgent” visant le pays, a-t-il insisté.
Merci à Patty
Addendum du 30 juillet :
Alerte Ebola à l’aéroport de Birmingham (Royaume-Uni)
Un homme a subi des tests à cause de doute du virus mortel Ebola après un vol provenant du Nigéria à l’Aéroport de Birmingham.
Il a été emmené à l’hôpital en l’ambulance ce lundi 28 juillet par mesure de précaution après s’être plaint de fièvre en quittant l’avion aaprès son voyage de Bénin via Paris.
Un officiel du Ministère de la Santé a confirmé que l’on avait donné à l’homme toutes les choses pour éclaircir cette situation.
“La protection du public des maladies infectieuses est une priorité et nous dominons le monde dans ce domaine. Nous sommes bien préparés pour identifier et traiter n’importe quels cas potentiels d’Ebola, quoiqu’il n’y ait jamais eu de cas dans ce pays.N’importe quels patients avec des symptômes suspicieux peuvent être diagnostiqués dans 24 heures et ils seraient aussi isolés dans une unité digne d’un coffre-fort. Notre personnel de spécialistes travaille aussi avec l’Organisation Mondiale de la Santé pour aider à contrer l’épidémie en Afrique. “
Addendum du 29 juillet :
Ebola : l’Allemagne accepte un patient infecté pour le traiter
Comme les services médicaux à travers l’Europe sont en état d’alerte pour empêcher le risque d’Ebola de s’étendre, un hôpital en Allemagne accepte un patient avec le virus.
Plus de 670 personnes sont mortes en Afrique occidentale, même des docteurs qui ont lutté pour contenir l’épidémie du plus mortel des virus de l’histoire.
Le pays du Libéria a fermé la plupart de ses frontières pour empêcher la diffusion de la maladie.
Mais parmi les spéculations, ce patient serait peut-être l’un des meilleurs expert mondial d’Ebola et les docteurs allemands insistent en affirmant qu’il n’y a aucun risque de propagation d’infection de sa part.
Il sera gardé dans une salle d’isolement spéciale derrière trois serrures aériennes séparées. L’air à l’intérieur de la salle sera gardé à une pression inférieure qu’à l’extérieur, donc personne ne peut s’échapper – bien qu’on pense que le virus Ebola ne puisse être tansmis par l’air.
Les docteurs et les infirmières porteront des combinaisons protectrices complètes avec leurs propres provisions d’oxygène quand ils seront en contact avec lui. Les combinaisons seront remplacées et brûlées toutes les trois heures.
Toutes ces précautions extrêmes montrent comment le virus Ebola est craint. La maladie se propage par le contact direct de sang ou de liquides physiques, y compris par la sueur et la salive. Il cause l’hémorragie interne massive et est mortel dans plus de 90 pour cent des cas.
Des docteurs allemands ont consenti à accepter le patient après une demande spéciale à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), mais il n’est pas certain qu’il pourrait venir en Allemagne car parmi les rapports, il est peut-être trop malade pour voyager.
Le patient n’a pas été nommé, mais il se pourrait que cela soit un citoyen du Sierra Leone, peut-être le Docteur Umar Khan*, un des experts principaux Ebola de l’Afrique qui a été infecté la semaine dernière. Le Docteur Khan fait partie d’un certain nombre de toubibs combattant l’épidémie en Afrique occidentale.
Samuel Brisbane, un des docteurs les plus célèbres du Libéria, est mort il y a quelques jours après avoir contracté la maladie en traitant les patients.
Kent Brantly, un docteur américain et Nancy Writebol, une auxiliaire médicale américaine, sont également dans un état de santé grave après avoir été infectés en travaillant dans un hôpital de mission au Libéria.
Les docteurs travaillant avec des patients touchés par le virus Ebola sont exposés au risque élevé d’être infecté et les Docteurs Brisbane et Khan sont considérés comme des héros en Afrique pour leur travail ainsi que ceux infectés par la maladie.
La dernière épidémie du virus a commencé en Guinée en février, avant sa propagation au Libéria et au Sierra Leone. La semaine dernière le premier cas a été rapporté au Nigeria et il y a des craintes que cela s’étende à la ville du Lagos, ville de quelques 21 millions de personnes.
(* ndrl : depuis le publication de cet article, le Docteur Umar Khan a été déclaré mort. Source)
Le virus mortel Ebola pourrait se propager comme un feu de forêt, ont prévenu lundi les autorités de santé américaines, demandant aux personnes voyageant en Afrique de l’ouest de prendre un maximum de précautions alors que sévit la pire épidémie de l’histoire.
“La probabilité de voir cette épidémie se propager au-delà de l’Afrique de l’ouest est très basse“, a estimé Stephan Monroe, des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC).
Mais la situation “évolue rapidement” et les CDC doivent être prêts à faire face à la possibilité qu’un voyageur malade propage la maladie aux Etats-Unis.
“Notre inquiétude est que l’épidémie soit ‘réensemencée’ ailleurs, comme un feu de forêt peut se répandre en partant d’un seul arbre, avec des étincelles“, a ajouté Stephan Monroe.
Fermeture des frontières au Liberia
Lundi, le Liberia a annoncé la fermeture d’une partie de ses frontières pour tenter d’enrayer la propagation de cette épidémie de fièvre Ebola qui a fait plus de 670 morts dans trois pays et qui continue de s’étendre, avec le premier cas confirmé au Nigeria la semaine dernière.