Après avoir franchi la porte de la résidence pourtant protégée par un code, Ramzi Bahri aurait agressé quatre dames de 72 à 92 ans :la plus âgée l’aurait croisée dans l’ascenseur, où il lui aurait touché la poitrine sur ses vêtements.
L’homme aurait fait trois autres victimes, une cinquième personne étant parvenue à le repousser. Chacune des dames a ouvert son appartement en s’attendant à une visite de la famille, d’une amie ou du traiteur… Expliquant chercher la fameuse inconnue, le trentenaire est rapidement devenu insistant, en proposant des biscuits, avant que ses mains dérapent… […]
Rapidement interpellé grâce aux signalements, le Colmarien a d’emblée évoqué un possible complot : « Peut-être que je leur ai fait peur » , a-t-il redit à la barre. Lui qui a affirmé que « quelqu’un qui fait ce genre de chose est un malade » a été déclaré responsable de ses actes par le psychiatre, ce qu’a souligné Me Noémie Rozane en plaidant la relaxe au bénéfice du doute.
Et le parquet de solliciter une « sanction sévère » de 18 mois de prison avec mandat de dépôt puis cinq ans de suivi sociojudiciaire malgré l’absence de condamnations antérieures. Le tribunal a suivi ces réquisitions, en interdisant au condamné de fréquenter les victimes et leur rue, et en l’inscrivant au fichier des délinquants sexuels.
Source
Merci à Colargol