La ville de Nancy (Meurthe-et-Moselle) va prochainement s’équiper d’une maison LGBT en faveur du public homosexuel. André Rossinot, ancien maire (UDI) de Nancy a initié le projet qui a déjà fait ses preuves dans de nombreuses villes de France, dont Metz.
Après un débat autour du mariage et de l’adoption en faveur des couples de même sexe et l’explosion des agressions homophobes en France, la création d’une maison LGBT (Lesbiennes, Gay, Bi et Trans) est «indispensable» affirme l’adjointe Lucienne Redercher (culture, droits de l’homme). C’est elle qui pilote le dossier pour la majorité municipale conduite par le maire Laurent Hénart (UDI). Dès la rentrée, Nancy va s’équiper d’une maison à destination du public LGBT qui s’installera dans le centre-ville de la cité ducale. Objectifs : accueillir le public gay, écouter et conseiller les jeunes homosexuels «en souffrance», booster la vie festive et culturelle homosexuelle dans la ville.
Cinq associations se sont mises autour de la table malgré l’abandon de deux autres mouvements. «Deux associations ont quitté le projet pour des raisons probablement politiques, elles plutôt encrées à l’extrême gauche avec des revendications très fortes. La main est toujours tendue» assure Pascal Dabel qui préside l’association qui gère la future maison LGBT. Deux associations qui n’ont pas digéré la nomination de l’ex-leader de La Manif pour Tous par le maire de Nancy en qualité de conseiller délégué aux écoles.
[…] L’ambition, après deux ans de travail, est de faire de la maison LGBT le centre névralgique de la vie culturelle, festive, sportive, militante ou associative. […] «Nous avons un soutien sans faille de la municipalité» a conclut Pascal Dabel qui espère une ouverture de la maison LGBT «avant la rentrée étudiante d’octobre-novembre».
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Merci à alphonsemarro