Au nom de la “vérité”, Manuel Valls a annoncé vendredi des lendemains économiques “difficiles” qui exigent “d’amplifier” le mouvement des réformes, mais sans changer un iota au cap qu’il a fixé avec François Hollande.
Le Premier ministre tirait devant la presse les conclusions d’un séminaire de “préparation de la rentrée”, ultimes retrouvailles du gouvernement avant une pause estivale d’une quinzaine de jours…
Manuel Valls a dressé un tableau plutôt sombre de l’état de la France, avec “une crise de confiance que nous devons impérativement endiguer”, concédant que le chômage avait “atteint un niveau tout à fait insupportable” avec 3,398 millions de demandeurs d’emploi fin juin. Il a aussi évoqué “la vie chère, le mal-logement”, et l’inquiétude des Français pour “leur avenir et celui de leurs enfants”.
Contre ces maux un seul remède, selon lui: la réforme. Il faut “amplifier le mouvement amorcé ces quatre derniers mois”, depuis son arrivée à Matignon et “réformer, réformer, réformer, inlassablement”, “lutter contre les blocages” et “avancer avec détermination, constance, persévérance”.
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