En mai dernier, l’armée des États-Unis a testé un convoi de sept véhicules autonomes évoluant à plus de 60 km/h. Un projet qui s’étend sur les trente prochaines années avec des objectifs ambitieux qui pourraient voir des véhicules terrestres collaborer avec des engins volants autonomes.
D’ici une trentaine d’année, l’armée des États-Unis compte introduire l’usage de véhicules autonomes pour sa logistique et peut-être même des scénarios de combat. Si cela peut sembler encore lointain, le développement des technologies est déjà en cours. En mai, un convoi impliquant sept modèles de véhicules militaires autonomes a été testé sur route fermée en Caroline du Nord.
Ce programme est mené par le Tardec (Tank Automotive Research Development and Engineering Center). Son objectif est de rendre les soldats plus efficaces en les déchargeant de tâches logistiques ou routinières qui seront confiées à des robots. En ce qui concerne les véhicules autonomes, l’essentiel des technologies utilisées (détection d’obstacle, de franchissement de ligne, systèmes anticollision) sont issus des travaux des constructeurs d’automobiles et de Google.
Leur avantage est qu’elles peuvent être intégrées à un coût bien inférieur à ce qu’il serait si l’armée devait développer sa propre solution. Deux kits ont été mis au point. Le premier comporte les capteurs externes, notamment un lidar, pour détecter l’environnement afin de guider le véhicule en évitant les obstacles.
Le second kit concerne l’assistance électromécanique qui gère la conduite à proprement parler en contrôlant, la direction, l’accélération et le freinage. Dans son communiqué de presse, l’armée indique qu’elle pense pouvoir déployer les premiers vers 2025.