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Le ministère de l’éducation n’avait rien vu et la mairie avait fermé les yeux pour ne pas être taxée d’islamophobie. Une enquête, menée par l’ancien responsable des services antiterroristes Peter Clarke, et rendu publique mardi 22 juillet, a révélé « l’action coordonnée, délibérée et soutenue d’un nombre d’individus pour introduire un esprit islamiste intolérant et agressif dans plusieurs écoles de Birmingham », confirmant les craintes de la ville britannique, qui avait été alertée par des parents et des enseignants.

[…] Il y a un mois, son premier rapport indique que « dans les cas les plus sérieux, une culture de la peur et d’intimidation s’est développée depuis les inspections précédentes (…) Des professeurs ont dit ne pas avoir été traités équitablement à cause de leur genre ou de leurs croyances religieuses ».
Les inspecteurs s’inquiètent que « dans certaines écoles, les enfants ne sont pas encouragés à développer une attitude tolérante vis-à-vis des autres religions et des autres cultures.[…] Les informations sur l’un d’eux sont particulièrement stupéfiantes : alors que deux réunions de prières sont organisées chaque semaine pour les musulmans, la visite trimestrielle à l’église voisine a été annulée, tout comme la fête de Noël, les tombolas ont été interdites à la fête de l’école car considérées comme non-islamiques, et un voyage a été organisé tout frais payés en Arabie saoudite pour les seuls élèves et enseignants musulmans.
Le rapport publié la semaine dernière par Peter Clarke annonce avoir découvert un groupe secret monté sur un réseau social par les membres masculins du même établissement. Ses messages incluaient « de l’homophobie explicite, des commentaires très offensants vis-à-vis du personnel britannique, l’ambition établie d’accroître la ségrégation dans l’école (…) et un constant sentiment sous-jacent anti-occidental, anti-américain et anti-israélien ».
[…] Peter Clarke pointe également du doigt la gestion « désastreuse » des autorités municipales, au courant de certaines déviances de ces écoles mais qui n’ont pas agi par crainte d’être accusées de racisme ou d’islamophobie.
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Merci à Lilib

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