Le village de Panjas organisait ses fêtes patronales, ce week-end. Quatre jours de réjouissances qui ont tourné court dès vendredi soir, après de terribles échauffourées. On est là dans une configuration bien différente des bagarres à coups de bourre-pif qui émaillent quasi traditionnellement les fêtes de village durant l’été. Car cette fois-ci, des pères de famille sont à l’hôpital…
Vendredi soir, en ouverture des festivités, le Comité des fêtes de Panjas avait organisé, sous un chapiteau dressé sur la place du village, une paella géante suivie d’un concert, puis d’un bal. Vers 3 h 30 du matin, alors que la soirée s’achevait avec la sono Decabel de Lauzujan, des épouses d’une petite communauté locale de Wallis-et-Futuniens (1) se sont invitées à la fête pour danser.
“Nous avons vu arriver une voiture avec 3 personnes à l’avant, 3 à l’arrière et une dans le coffre”
« Jusque-là, rien que de très normal », raconte Christophe, un Panjagais qui assurait ce soir-là le service pour le compte du Comité des fêtes. « Mais alors que l’on commençait à ranger le chapiteau, avant de poursuivre la fête à la bodega des jeunes, autorisée jusqu’à 5 heures du matin, nous avons vu arriver une voiture avec trois personnes à l’avant, trois personnes à l’arrière et deux autres dans le coffre ouvert. La voiture est allée se garer devant l’ancien Crédit Agricole de Panjas puis a redémarré pour stationner non loin de la bodega où nous étions tous descendus, y compris les jeunes femmes de Wallis-et-Futuna. Mais là, poursuit Christophe, elles se sont mises à danser en bousculant les festayres et en les traitant de racistes. Bousculé à son tour, l’un d’entre nous, Jean-Philippe, pompier professionnel et père de deux enfants, leur a dit d’arrêter. »
“Je n’avais jamais vu une violence pareille”…..
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Merci à Greg pour Jean Jacques