Les habitants se plaignent d’une recrudescence des rongeurs depuis le départ des Roms et attendent le nettoyage du site. Tout a commencé le samedi 26 juillet, deux jours après le démantèlement du camp de Roms de Plombières, on a remarqué des crottes, puis on a vu un, deux, puis plusieurs rats dans l’impasse Fernand Guigou et les rues autour.
La cause de ce fléau se trouve juste à côté : une décharge à ciel ouvert qu’on a laissée ainsi sans débarrasser les lieux, ni dératiser les décombres après l’expulsion des Roms…
Le 18:18 : le camp de Roms de Plombières… par LaProvence
Depuis, on est envahis, raconte Michel qui réside à 50 mètres du terrain évacué. On a aménagé il y a deux ans et demi et on avait jamais vu un tel phénomène. Cet habitant ajoute que “les enfants ont peur. Les adultes craignent d’être mordus. Même les chats les fuient“.
Sur le blog créé par le quartier pour sensibiliser les élus, les riverains décrivent un film catastrophe. “Imaginez-vous des dizaines, voire des vingtaines de rats grimpant les escaliers des terrasses et jardins en restanque, essayant de pénétrer à l’intérieur des maisons : confrontation immédiate contre les baies vitrées, nez à nez avec ces mignons rongeurs faisant les équilibristes sur les rampes et les cordes à linges… On se croirait dans un film d’horreur de deuxième zone… sauf que là, tout se passe en réalité et ça ne fait pas du tout rire.”
Plus sérieusement, des habitants ont confié qu’ils n’osaient plus sortir le soir de peur de rencontrer ces rongeurs. […] C’est un paradoxe, mais dans le quartier on était plus tranquille tant qu’il y avait les Roms. Délogés de leur abri et en manque de nourriture, les rats se sont affolés et éparpillés. Las d’attendre le nettoyage du terrain les riverains, une quinzaine, se sont réunis dans un collectif pour faire entendre leur voix et ont écrit à la municipalité.
La Provence (Merci à Lilib)