Italie : selon un syndicat de police de Palerme (CONSAP) beaucoup d’agents ne se seraient pas présentés au travail. Mais la Préfecture de police dément : “Pourcentage physiologique”. Parmi les maladies que craignent les policiers, la tuberculose et la gale.
Psychose d’infection parmi les agents de la Préfecture de police de Palerme, d’après un communiqué du syndicat autonome de police CONSAP.
Les agents de police craignent la possibilité d’être contaminés par les immigrés en provenance d’Afrique du Nord et déclarent forfait. Ainsi le débarquement à Palerme de 530 réfugiés du navire Urania a provoqué un nombre record d’arrêts de travail.
Aujourd’hui, 90% des agents ne se sont pas présentés au travail, restant prétendument au lit évoquant des maladies les plus variées.
Leur crainte? Etre contaminés par les virus dont les réfugiés seraient porteurs. Tuberculose (5 cas déclarés en juin), gale, Ebola, voilà les maladies qui inquiètent les hommes des forces de l’ordre. Un mouvement qui, s’il était poursuivi, pourrait priver Mare Nostrum de son bras opérationnel.
Dans un communiqué, le CONSAP menace même de lancer une Class Action contre le Ministère de l’intérieur.
La préfecture de police de Palerme cependant dément. “Les activités complexes d’accueil, d’identification et de surveillance des migrants au port se sont régulièrement déroulées” souligne la Préfecture de police.
Et elle ajoute “qu’il faut par conséquent démentir fermement que 90% des agents de Palerme en service commandé aujourd’hui au port se seraient déclarés malades.” D’après la Préfecture de police, “l’absence pour motifs de santé ne concerne qu’un nombre infime du dispositif total prévu pour ce type de services. (…)
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