Les radars routiers ont rapporté 579,3 millions d’euros en 2013 en France, alors que le gouvernement escomptait 647 millions d’euros.
Les 4.000 radars fixes et la centaine de radars mobiles placés sur le bord des routes de France rapportent de moins en moins à l’État. Les radars routiers ont rapporté 579,3 millions d’euros en 2013 alors que le gouvernement visait 647 millions d’euros. C’est une première depuis l’arrivée des appareils automatiques, il y a une dizaine d’années.
Cette diminution des recettes des radars est due à plusieurs facteurs. Le premier est dû à l’amélioration des comportements des conducteurs, selon le Sécurité routière: les automobilistes respectent davantage les limites de vitesse. Le deuxième tient aux manifestations des “Bonnets rouges” bretons, avec leurs lots de destructions : 130 radars ont été mis hors-service par les manifestants, ce qui a contribué à la baisse de la recette des amendes collectées.
Enfin, certaines applications pour mobiles sont pointées du doigt, puisqu’elles permettent d’avertir de la proximité des radars. Les automobilistes sont de plus en plus équipés d’instruments qui localisent les radars sur les routes. La collecte des amendes doit aussi être améliorée par l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions, qui parle d’importantes pertes, empêchant près d’un quart des infractions de se transformer en amendes.