Neuf hôpitaux en France peuvent accueillir, si besoin, des patients atteints du virus Ébola. Ils possèdent tous des installations spécifiques comme des chambres à pression négative dont la particularité est d’éviter la dispersion d’une atmosphère éventuellement contaminée par le virus.
Les mesures anti-Ébola concernent également les pharmacies qui ont reçu pour consignes de protéger leur propre personnel, de donner – par exemple – un masque aux personnes concernées afin d’éviter qu’elles propagent le virus, et – le cas échéant – appeler le Samu.
Les symptômes du virus peuvent se confondre avec ceux d’autres maladies. “Ébola peut ressembler à toutes les maladies que l’on peut attraper en ce moment dans ces pays, met en garde Gilles Pialoux, chef du Service des maladies infectieuses à l’Hôpital Tenon: le chikungunya, le palu, la typhoïde. Il faut mieux être préparé pour rien plutôt que tout le monde panique parce qu’il y a un cas suspect dans la salle d’attente.“