Plus d’une tonne de résine de cannabis saisie, plusieurs millions d’euros de manque à gagner pour les trafiquants : de quoi faire tomber, du moins chanceler une organisation d’envergure disposant d’une flotte de véhicules peu commune.
Une enquête préliminaire a été confiée il y a plusieurs semaines à l’Office central pour la répression du trafic illégal de stupéfiants (Ocrtis) en région parisienne où devait être livrée une importante quantité de résine de cannabis.
Bien renseignés, les policiers ont acquis la certitude que du produit remontait d’Espagne par l’A64 dans la nuit de jeudi à vendredi dernier. Aussitôt l’antenne bordelaise de l’Ocrtis s’est déployée sur le terrain. D’autant que ce n’était pas la première fois que ses membres travaillaient sur cette équipe de convoyeurs.
Trois véhicules, subtilement immatriculés en Allemagne, en Espagne et en France, ont été repérés, suivis et attendus sur la Pyrénéenne. Une voiture ouvreuse et deux « go fast » qui, au milieu de la nuit ont fait une halte dans des zones hôtelières de Muret et Roques-sur-Garonne (Haute-Garonne). Le temps pour les trois conducteurs de prendre quelques heures de repos avant de reprendre la route.
C’est à ce moment-là que les trois hommes, dont un âgé de 69 ans, ont été interpellés par les policiers de la direction interrégionale de la police judiciaire de Bordeaux. (…)
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