A Thieblemont-Faremont (51), un bourg de 530 habitants, un quadragénaire tétraplégique a été torturé par trois individus qui voulaient lui soutirer de l’argent. Ces derniers sont repartis avec 500 euros. Les trois agresseurs n’ont toujours pas été retrouvés.
Son calvaire a duré près d’une heure. Dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, un habitant de Thiéblemont-Farémont, âgé de 42 ans, a vécu l’horreur. Tétraplégique depuis une quinzaine d’années, à la suite d’un accident de la route, Christophe a été séquestré, attaché à son fauteuil roulant et bâillonné par trois personnes gantées et cagoulées. Les faits se sont déroulés entre 2 et 3 heures du matin, tandis que leur proie était encore éveillée.
Après avoir brisé le carreau d’une fenêtre, les individus se sont glissés à l’intérieur de son domicile et « ont littéralement scotché la victime à son fauteuil », indiquent les forces de l’ordre. C’est là qu’ils lui ont fait subir les premiers sévices. Objectif : lui soutirer de l’argent, piller son coffre-fort et obtenir son code de carte bancaire.
À l’aide de pinces coupantes, deux individus – le troisième étant resté à l’extérieur de la maison pour faire le guet – menacent la victime, puis tentent de lui couper les doigts de la main droite. Agressé, entaillé, torturé, ce dernier subit, impuissant, la barbarie de ses bourreaux. Et pour cause, il n’a rien à leur donner…
Ses tortionnaires décident alors de verser un liquide, vraisemblablement de l’acide, sur les plaies de sa main blessée. Au final, après une heure de violences effarantes, les trois individus repartent bredouilles. Ou presque : «Cinq cents euros lui ont été volés», confirme le parquet.
La victime, elle, parvient à se libérer quelques instants après le départ de ses agresseurs. Elle avertit les gendarmes. Sérieusement blessé, Christophe est transporté à l’hôpital de Vitry-le-François où il passera la nuit. Dès le lendemain, il en ressortira et sera entendu par les forces de l’ordre. […]
Quant à Christophe, victime de plusieurs fractures à la main, il est encore «très choqué par les événements», selon un de ses proches. Il aurait même, pour l’instant, refusé de retourner vivre chez lui, à Thiéblemont.
L’Union (Merci à Manu1379)