Louise Bours, représentante de la région Nord Ouest de l’Angleterre au Parlement européen, a déclaré qu’il n’y avait aucune «raison éthique» à vouloir garder en vie les tueurs d’enfants ainsi que les assassins d’agents de police.
Cette déclaration tombe tout juste cinquante ans après la dernière exécution capitale en Grande-Bretagne ( ndlr : le 13 août 1964 par pendaison )
Madame Bours estime que la population éprouve un effet de “ras le bol” vis à vis du système pénal actuel.
“Un enfant innocent a plus le droit à la vie que le monstre qui lui a retiré, je ne vois donc aucune raison éthique de vouloir à tout prix garder en vie un tueur”
“Il n’y a pas eu de débat en Angleterre au sujet de la peine de mort depuis plus 10 ans. Or, L’UKIP croit en la démocratie directe par referendum qui est de plus, une demande récurrente de la population “.
Pour commémorer l’anniversaire de la dernière peine capitale de 1964, un sondage YouGov a été initié dans le pays et a donné le résultat suivant : 45 % de la population est en faveur du rétablissement de la peine de mort et 39 % y est opposée.
Il y a 4 ans en arrière, un sondage avait déjà donné 51 % de la population favorable à la réintroduction de la peine capitale.
Concernant la méthode la plus appropriée pour les exécutions, il en ressort que : 51 % des gens seraient plutôt largement favorables à l’injection létale, 25 % pour la chaise électrique, 23 % pour la pendaison, 19 % pour la chambre à gaz, 17 % pour le peloton d’exécution et enfin 9 % pour la décapitation.
Traduction FDS du Daily Mail