Addendum 16 08 : À Mossoul, les femmes Yezidi vendues pour 150 dollars
Comptez 150 dollars pour acheter une femme Yezidi au nouveau marché aux esclaves réinventé par les militants de l’EI…
Voilà ce qui se passe à Mossoul, au vu et au su de tous, selon des sources concordantes, notamment un officiel irakien. Ce sont des centaines de femmes, on parle de plus de 700, de la minorité Yezidi qui, après la chute de Sinjar, berceau historique de la communauté, ont été déplacées vers Mossoul. Ces femmes, toutes âgées de moins de 35 ans, seraient emprisonnées dans des écoles à Mossoul, avant d’être proposées sur un marché aux esclaves, et données comme femmes aux jeunes jihadistes. A l’initative du Chredo (Coordination des chrétiens d’Orient en danger), des chrétiens d’Irak ont même témoigné de ces faits le 14 août dernier à Paris, devant des élus et des journalistes.
Si la communauté internationale ne peut pas prétendre ne pas être au courant, l’absence de réactions, notamment de la Ligue Arabe, de l’Arabie Saoudite ou du Qatar, laissent songeur. Le président du Chredo, Patrick Karam, a par ailleurs annoncé qu’une plainte pour génocide et crime contre l’humanité sera déposée contre l’État islamique (EI) et ceux qui l’ont financé. L’avocate française spécialisée, Me Samia Maktouf, sera chargée de constituer le dossier de cette plainte et de recueillir les pièces nécessaires pour déposer plainte contre l’EI et ses bailleurs de fonds.
aleteia
Le Croissant rouge irakien appelle la communauté internationale à intervenir pour sauver les femmes chrétiennes, vendues dans les souks du Mossoul par l’Etat islamique.
Les djihadistes de l’Etat islamique imposent désormais leurs lois d’un autre âge dans les zones qu’ils occupent au centre et au nord de l’Irak, et notamment à Mossoul. Toutes les communautés sont malmenées et humiliées, et particulièrement les chrétiens.
Ces derniers, qui vivent dans cette région depuis 2000 ans, sont aujourd’hui dépouillés de leurs biens et chassés de chez eux. Ceux d’entre eux qui résistent sont carrément exécutés.
Quant aux femmes, elles sont conduites comme un troupeau de bétail au souk de Mossoul et vendues à la criée comme jadis les esclaves. […]
Merci à Lansky