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Un homme de 24 ans a été exécuté vendredi soir à Lafourguette, à Toulouse. Une réponse à l’assassinat de Wallid Larbi-Bey jeudi à Beauzelle. Une guerre de voyous très inquiétante.


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Toulouse est-elle en train de devenir Marseille ?

Malheureusement, nous n’avons rien à envier à Marseille dans cette série de faits. Depuis décembre, cela fait quatre assassinats et deux tentatives. Cette violence, la radicalisation de certains acteurs, nous pose de vrais problèmes. Et même si affirmer aujourd’hui que tout est lié est difficile, qu’il faut encore le vérifier, on le soupçonne. Comme nous soupçonnons que le trafic de drogue constitue une des facteurs importants dans ce déchaînement de violences.
Neuf mois de règlements de comptes

Toulouse n’avait jamais connu ça. Des rivalités ou jalousie, des extorsions de fonds ou de drogue qui tournent mal oui. Mais pas une guerre entre anciens copains devenus ennemis issus d’un même quartier. Et même si dans ces événements dramatiques qui touchent les Izards, certains policiers soupçonnent une volonté du La Reynerie de reprendre la main sur le deal. «Du fantasme», affirment les «initiés» des deux quartiers.
Cette «guerre» que l’on croyait éteinte et qui s’est rallumée avec l’exécution de Wallid Larbi-Bey jeudi à Beauzelle a commencé le mercredi 4 décembre en fin de journée avec des coups de feu sur un salon de coiffure — où se trouvait Larbi-Bey — et un bureau de tabac. Le lendemain, jeudi 5 décembre, un gérant de la pizzeria du Milano est pris pour cible. On lui tire dessus au 11.43 mais il réussit à s’échapper. Le dimanche 8 décembre, vers 23 h 15, un hall d’immeuble de la rue des Chamois est la cible d’une rafale de kalachnikov. Deux garçons sont blessés. Nabil Bennani, 18 ans, meurt à l’hôpital. Soupçonnés dans la tentative de meurtre du gérant du Milano, Larbi-Bey et Arfaoui sont mis en examen et incarcérés. Cela n’empêche pas l’expédition sanglante du jeudi 21 janvier où vers 23 heures, deux hommes font irruption dans le Milano. Deux clients sont blessés par balles, le troisième, Miloud Nemar, 25 ans est exécuté à bout portant. Depuis le calme était revenu. La remise en liberté au mois de mai de Larbi-Bey et Arfaoui n’avait pas provoqué de vague. Enfin, c’est ce qu’on croyait.

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Merci à ric hochet

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