Les plus grandes organisations de solidarité ont sollicité la générosité des Français pour venir en aide à la population de Gaza.
Ne souhaitant pas faire de leur engagement un parti pris dans le confit israélo-palestinien, ces associations ont donné de nombreuses garanties sur l’usage des fonds collectés. Mais la collecte n’emporte que peu de succès en cette période de grandes vacances.
Alors que les conflits au Proche-Orient peuvent s’avérer ultrasensibles sur le sol français, les grandes associations n’ont pas hésité à solliciter la générosité du grand public en faveur de la population de Gaza.
Secours catholique, Secours Populaire, Secours islamique, Médecins du monde… tous ont diffusé depuis fin juillet des appels aux dons sur leurs réseaux, avec le souci d’être les plus précis possible sur leur projet et la promesse d’intervenir au seul titre humanitaire.
Pour Gaza, seuls 50 000 euros de dons privés ont été réunis par le Secours populaire, en plus des 100 000 euros de subventions publiques du ministère des affaires étrangères. Une maigre recette, même si l’on prend en compte le fait que la période estivale est peu propice aux élans de solidarité internationale.
« La situation à Gaza n’est pas claire pour beaucoup de nos donateurs, malgré la forte médiatisation. Ne comprenant pas qui fait quoi dans ce conflit, ils hésitent à s’engager. Surtout, ils ne veulent pas prendre le risque de servir la cause islamiste », explique Ismaïl Hassouneh, secrétaire national en charge de la solidarité internationale.
PAS D’AMALGAME ENTRE SOLIDARITÉ ET POLITIQUE
Pourtant, l’association a pris toutes les précautions possibles dans la formulation de son appel, afin d’éviter tout amalgame entre solidarité et politique. L’argent ira à « Palestinian Medical Relief Society », organisation partenaire depuis plus de 15 ans, afin de faciliter l’acheminement des personnes blessées vers les structures hospitalières et pour assurer les soins postopératoires.
Les fonds pourront également servir à l’accompagnement psychologique des familles déplacées. « Notre relais est une ONG bien identifiée, indépendante, et qui n’a rien à voir avec le djihadisme ou le Hamas », assure le responsable.
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