“J’ai lu l’interview de François Hollande. Il a reconnu pour la première fois – on le savait, on s’en doutait – que la France, l’an dernier, avait armé les soi-disant rebelles – c’est-à-dire essentiellement jihadistes – syriens”, a déclaré Florian Philippot, vice-président du Front national, même si le chef de l’État a évoqué “l’opposition démocratique”, c’est-à-dire les rebelles laïques de l’Armée syrienne libre.
“La diplomatie française qui a été suiviste par rapport à l’américaine, oui, a une responsabilité dans l’expansion du jihadisme et du terrorisme islamiste dans la région, c’est une évidence, a accusé Florian Philippot. Elle l’a soutenu et mis au pouvoir en Libye – ça c’était Nicolas Sarkozy -, elle l’a armé en Syrie.”