Les joueurs de l’équipe sud-africaine de rugby, les Springboks, sont encore bien trop blancs vingt ans après la fin de l’apartheid, regrette l’archevêque anglican Desmond Tutu, pour qui les quelques Noirs sont trop souvent obligés de faire de la figuration.
Sous le régime raciste de l’apartheid, le springbok de la blanchissime équipe nationale de rugby était considéré comme un symbole de l’apartheid. «Aujourd’hui, après vingt ans, je déplore le rythme de tortue de la transformation au plus haut niveau» du rugby sud-africain, a lancé le prix Nobel de la paix 1984. Le quinze sud-africain qui s’alignera samedi à Salta, dans le nord de l’Argentine, comprend douze Blancs et trois Métis. Sur le banc de touche, il y aura six Blancs et deux Noirs. Le rugby est majoritairement un sport prisé des Blancs en Afrique du Sud. L’ouverture des équipes à davantage de joueurs de couleurs est un sujet récurrent depuis vingt ans, alors que le gouvernement menace régulièrement d’introduire des quotas.
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Merci à Lilib