Addendum du 22/08/2014 : Deux Américains guéris du virus Ebola
Les 2 missionnaires américains infectés par le virus Ebola sont guéris et sont sortis de l’Hôpital grâce à sérum expérimental. Ils avaient contracté le virus en soignant des patients au Libéria.
Un médecin et une missionnaire américains infectés par le virus Ebola au Liberia, où ils ont été traités par un sérum expérimental avant d’être soignés aux Etats-Unis, sont sortis guéris de l’hôpital cette semaine. Les autorités sanitaires ont toutefois souligné qu’il était difficile d’évaluer le rôle joué dans leur guérison par le sérum, le Zmapp (ndlr : sérum élaboré par la société pharmaceutique américaine Mapp Biopharmaceutical), qui n’avait jamais été utilisé auparavant sur des humains. Le Dr Kent Brantly, 33 ans, et Nancy Writebol, 60 ans, avaient été rapatriés en juillet à l’hôpital universitaire Emory près d’Atlanta.
“La sortie de l’hôpital de ces deux patients ne représente aucun danger pour la santé publique”, a déclaré le Dr Bruce Ribner, le directeur du service des maladies infectieuses d’Emory lors d’une conférence de presse.
“Après une série de traitements rigoureux et d’analyses, l’équipe de médecins a déterminé que les deux malades avaient guéri d’Ebola et pouvaient retourner dans leur famille sans craindre de transmettre le virus à d’autres”, a-t-il ajouté, précisant que Mme Writebol avait quitté l’hôpital mardi.
Un vaccin bientôt disponible ?
Il a attribué sa guérison à sa foi ainsi qu’aux prières de milliers voire de millions de personnes. Le médecin qui, avec Mme Writebol, travaillait pour l’organisation caritative américaine Samaritan’s Purse, a ensuite expliqué qu’il allait prendre du repos avec sa famille.
Le Dr Brantly et Nancy Writebol ont tous deux contracté Ebola alors qu’ils soignaient des malades au Liberia, l’un des quatre pays d’Afrique de l’Ouest touchés par une épidémie sans précédent depuis l’émergence du virus en 1976. (…)
Le sérum ZMapp, formé de trois anticorps, difficile à produire en grande quantité (…) Si les résultats sont probants, le vaccin pourrait être disponible en 2015, selon l’Institut américain des maladies infectieuses (NIAID).
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