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Une mutation de l’ADN apparue il y a 8 000 ans au Tibet y protège les habitants contre le mal des montagnes. Une particularité que ne possèdent pas les Chinois de souche vivant dans la même région.
Dans un article publié dansNature Genetics , les scientifiques rapportent la présence d’une variation d’un gène localisé sur le chromosome 1, EGLN1, chez près de neuf Tibétains sur dix. La mutation est rare dans le reste de la population mondiale, et n’est pas non plus présente dans le code génétique des autres ethnies de l’Himalaya, chez les Hans chinois en particulier, qui représentent pourtant environ un tiers de la population tibétaine.

[…] Les Tibétains, de leur côté, se battent sur tous les fronts pour faire entendre leur voix et ne pas tomber dans l’oubli. Ils espèrent que la génétique leur apportera des arguments pour défendre la singularité de leur peuple. Pema Chagzoetsang, l’une des personnes à avoir donné son sang pour l’étude, et qui a aidé à recruter les participants exilés aux États-Unis, a fui le Tibet avec ses parents en 1959, suite à l’invasion des communistes chinois, alors qu’elle n’avait que dix mois. Elle résume l’intérêt, pour elle et les siens, de ces découvertes génétiques: «Nous disons tous que nous ne sommes pas chinois, et en voici la preuve.»
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Merci à Agasias

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