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Les riverains de la voie privée dite avenue du Mont-Rabeau dénoncent une gêne manifeste. Le conseil cherche une autre adresse. Les autorités soutiennent. Mais la solution ne vient pas. 

C’est une voie privée. C’est une impasse. Pompeusement surdimensionnée dans sa dénomination, l’avenue du Mont-Rabeau mesure 450 mètres. Elle est bordée d’une soixantaine de pavillons. De deux immeubles aussi, édifiés sur l’avenue adjacente de La Vallière, dont les résidents ajoutent, sur quelques centaines de mètres, le flot de leurs véhicules à celui des habitants de la petite artère du Bas-Fabron.

“Rien que comme ça, le trafic serait déjà trop important pour une voie inappropriée. Mais il y a pire. Et bien pire. Et ça dure !”

Depuis 1969

Depuis 1969, la villa située au 20 bis-22 de l’avenue du Mont-Rabeau abrite le consulat de la République algérienne démocratique et populaire. Au début, les ressortissants étaient peu nombreux à fréquenter les lieux. La gêne était mesurée. Elle s’est amplifiée par la suite. Jusqu’à ce que la file d’attente sorte du bâtiment et de son jardin pour s’allonger dans la rue. (…)

À ce titre, les riverains sont les plus mal lotis. Ils déplorent le trafic et le stationnement anarchique. Spécialement les mardis et samedis, jours de plus grande affluence. (…)

“Il n’y a pas de trottoirs dans la rue pour sécuriser la progression des piétons. Là où il y en a, ils sont occupés et cassés par les voitures. L’aire de retournement située au bout de la voie est très souvent saturée par le stationnement. Nous ne sommes pas protégés quand nous sortons de nos propriétés. D’autant moins que les voitures roulent souvent vite. Les usagers du consulat, résidents des Alpes-de-Haute-Provence, de Corse, du Var et des Alpes-Maritimes, viennent souvent très tôt le matin pour prendre rang. Ils sont en famille. Quand le couloir d’attente et le jardin du consulat sont saturés, ils patientent dans la rue. Les enfants crient. Ils courent. Ils ont des besoins à satisfaire. Leurs parents aussi. Les intervalles entre les voitures stationnées deviennent des toilettes obligées.” (…)

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