Les deux ministres Benoît Hamon et Arnaud Montebourg étaient réunis à Frangy-en-Bresse pour la Fête de la Rose d’Arnaud Montebourg et ont poursuivi leur offensive anti-rigueur, commencée la veille dans les médias. Et parmi les arguments avancés par Benoît Hamon, ministre de l’Education nationale, pour réorienter la politique économique vers un meilleur soutien au pouvoir d’achat s’est trouvé le risque du Front national.
A regarder le nombre de jeunes Français qui ont voté pour lui alors que c’était leur premier vote aux municipales et aux européennes, il y a de quoi s’inquiéter.
Le FN c’est le premier parti de France. On peut siffler, on a raison de le faire mais c’est le premier parti de France et c’est un parti qui a de la ressource parce qu’il est adossé aux classes populaires et aux classes moyennes et que le nombre de jeunes qui votent pour lui, lui assurent un avenir.
Pour Benoît Hamon, la présence de Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle de 2017 est désormais un fait et la seule question restante concerne la couleur politique de son opposant :
«<em>Quand on a un tel socle de soutien dans les classes populaires et moyennes, qui se nourrit de la défiance à l’égard du politique, notre responsabilité politique – pas par clientélisme électoral mais par souci de préserver la Nation de ce péril – c’est de répondre aux classes populaires et moyennes sur la question économique et sociale».
lelab.europe1 (Merci à romain89