Addendum du 25/08/14 :
Le jeune Rom, qui s’était retrouvé à la rue à sa sortie de l’hôpital, loge désormais dans une chambre d’hôtel proposée par la préfecture.
Une semaine après sa sortie de l’hôpital, le jeune Rom lynché en juin dans une cité de Pierrefitte en Seine-Saint-Denis a retrouvé un toit, une chambre d’hôtel proposée par la préfecture, a-t-on appris lundi de sources concordantes. Depuis sa sortie le 18 août, Gheorghe qui avait dans un premier temps été désigné sous le nom de Darius, était à la rue. Sa famille demandait à ce qu’un groupe de plus d’une vingtaine de personnes soit hébergé en même temps que lui, pour ne pas briser le noyau familial. La préfecture considérait cela comme impossible, au vu du manque de places d’hébergement d’urgence en région parisienne.
Mais le jeune homme a finalement accepté d’être logé samedi, avec cinq membres de sa famille, dans deux chambres d’hôtel «prises en charge par l’État», a déclaré le préfet délégué à l’égalité des chances de Seine-Saint-Denis, Didier Leschi. Ces deux chambres «étaient réservées et maintenues libres» par la préfecture depuis la sortie de Gheorghe de l’hôpital, a-t-il souligné….
Libération, merci à Joe Le rassis
Le jeune Rom lynché en juin dans une cité de Pierrefitte en Seine-Saint-Denis est sorti de l’hôpital lundi, et se retrouve à la rue faute d’un hébergement suffisamment grand pour lui et sa famille, a-t-on appris mardi 19 août de sources concordantes.
Gheorghe, qui avait dans un premier temps été désigné sous le nom de Darius, est peu à peu sorti du coma, et les médecins ont considéré lundi qu’il pouvait désormais être suivi en hôpital de jour, à raison de trois séances de rééducation par semaine, a précisé Me Julie Launois-Flacelière…
Malgré les démarches des services sociaux de l’hôpital parisien où il est pris en charge, Gheorghe et sa famille n’ont pas pu trouver d’hébergement, et le jeune homme se retrouve à nouveau à la rue, a-t-elle poursuivi.
“Il y a eu des demandes formulées”, mais Darius n’est pas en mesure de vivre seul et doit donc être hébergé dans un logement capable d’accueillir la quinzaine de membres de sa famille, et non dans un hôtel ou un centre d’hébergement d’urgence, souligne Me Launois-Flacelière…
De son côté, une source proche du ministère du Logement a indiqué que la situation du jeune Rom était “suivie de près”, notamment par la préfecture de Seine-Saint-Denis, mais qu’elle était “bien plus complexe que prévu”.
Le suivi de la famille a été confié à Médecins du monde, mais “les parents ne souhaitant pas se séparer de leur groupe”, il faut au total “loger 25 personnes” ensemble ou dans des lieux très proches ce qui est quasiment impossible en l’état des choses, a-t-elle affirmé.