En cas de dissolution, Marine Le Pen affirme au Figaro que si son parti obtenait la majorité, il assumerait «les responsabilités».Elle dit croire à une dissolution de l’Assemblée nationale dans un délai assez rapide en raison de «la crise politique extrêmement lourde que nous vivons» et qui «ne peut qu’entraîner un retour aux urnes».
Une telle dissolution n’est pas souhaitée à l’UMP, où la cohabitation semble exclue…
La droite montre son vrai visage, purement électoraliste. On voit bien qu’ils ne défendent que leur intérêt personnel. Mais comment peuvent-ils refuser une cohabitation qu’ils ont eux-mêmes théorisée? C’est le jeu des institutions. Comment expliqueront-ils aux électeurs qui votent pour eux qu’ils refuseront de prendre leurs responsabilités pour changer la situation dramatique dans laquelle est plongé le pays? En tout cas, je peux vous dire une chose très clairement: nous, si nous obtenons une majorité, nous assumerons les responsabilités que nous aurons confiées les Français.
Quelle est votre priorité?
Montrer à nos concitoyens que nous sommes prêts à gouverner. Au fil des prochaines semaines, nous allons multiplier les collectifs pour attirer la société civile dans notre dynamique. Ils seront tous liés à des sujets mal connus de notre programme, comme la retraite, la dépendance, le logement et la grande politique de la mer à laquelle je suis très attachée. Dès le prochain congrès du 29 novembre, nous améliorerons encore le fonctionnement de notre mouvement, qui n’est qu’un outil d’accession au pouvoir.
Le Figaro (Article payant) ; actu.orange
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