Il faut sans doute remonter aux grandes heures des procès du gang de Roubaix pour comparer le dispositif de sécurité installé ce lundi autour de la cour d’assises du Nord, à Douai.
Les sept accusés du procès qui s’est ouvert en début d’après-midi sont solidement surveillés et les abords de la salle soigneusement quadrillés. […]
[Ils sont] accusé[s] d’appartenir à un groupe de braqueurs ayant écumé les bijouteries dans la région (Fourmies, Dainville, Bertincourt, Maubeuge…) mais aussi à Montluçon, Troyes, Amiens, entre autres. Les bijoux volés n’étaient pas toujours du premier luxe, mais les butins montaient régulièrement au-dessus de la centaine de milliers d’euros (plus d’un million pour la bijouterie Jean Delatour de Dainville, le 24 avril 2009).
Si la justice a pris tant de précautions, c’est surtout au regard du parcours des sept accusés, pour la plupart des gens du voyage, pour certains liés au fameux clan Hornec. Ils sont d’ailleurs défendus par des avocats de renom, au premier rang desquels Eric Dupond-Moretti, donc, mais aussi Hubert Delarue et son fils Julien. Me Damien Legrand supplée son associé Frank Berton, hospitalisé depuis quelques jours.
Jean-Marie Martin, Laurent Lancrezeux, Mohamed Crame, Luc Buisine, Jean-Christophe Richard, Bruno Martin et Anthony Verstrepen répondront donc pendant les trois semaines qui viennent d’attaques à main armée (pour la plupart en état de récidive), mais aussi de vols divers, notamment de voitures de grosses cylindrées ayant servi aux braquages et souvent retrouvées incendiées.
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