Reportage sous-titré sur le réseau pédophile pakistanais d’Oxford (ZDF, 17 juillet 2013).
Les victimes étaient des mineures, blanches et non-musulmanes. La plus jeune avait 12 ans.
«Ces jeunes asiatiques [=pakistanais] ne respectent même pas leurs propres femmes. Pour eux, nos filles sont juste des blanches qui valent moins que rien.»
«Ils n’auraient jamais fait ça à des filles musulmanes. Avec des anglaises, c’était plus simple.»
(Merci à Chantecler, Mango, Nproute, Romégas, Sans Grade pour les traductions et les sous-titres)
• Lire l’article du 17 mai sur cette même affaire.
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En complément, la traduction de l’article de la ZDF :
PROSTITUTION FORCÉE A OXFORD
Des jeunes filles dans la ligne de mire de bandes pakistanaises.
La ville d’Oxford est célèbre pour son histoire et son Université. Mais un scandale retentissant vient de mettre la ville à la une de l’actualité : un réseau d’hommes, majoritairement pakistanais, ont mis sous l’emprise de l’alcool et de drogues des jeunes filles, pour ensuite les forcer à se prostituer.
Les jeunes filles étaient sélectionnées parce qu’elles étaient anglaises.
Ce trafic a duré pendant des années, sans que personne n’intervienne.
La plus jeune des victimes avait à peine 12 ans.
« Le plus souvent j’étais en déplacement et j’avais des relations sexuelles avec plusieurs hommes », raconte une des filles. « Parfois il y avait des pauses, j’allais alors chez ma mère ou à l’hôpital à cause des drogues ». Beaucoup de gens du voisinage étaient au courant des proxénètes de Cowley Road, mais ils se taisaient.
Des coupables musulmans, des victimes anglaises : un thème tabou.
Il y a 7 ans, pour la première fois, on a trouvé une fille violée dans un hôtel à Oxford. Mais c’est seulement maintenant que toute la vérité sur ce crime éclate au grand jour. Pendant des années, des renseignements étaient parvenus à la police, mais aucun n’avait été pris en compte. D’abord les hommes faisaient de petits cadeaux aux jeunes filles issues de milieux sociaux défavorisés et les promenaient à travers la ville dans des voitures de luxe. Puis, une fois la confiance des jeunes filles acquise, ils les rendaient dociles grâce à l’alcool et à la drogue et les vendaient comme des esclaves sexuelles à des hommes.
Cinq des sept hommes condamnés ont des racines pakistanaises, deux viennent d’Afrique du Nord. Ils jetaient leur dévolu de façon ciblée sur des jeunes filles blanches, non-musulmanes.
Le chauffeur de Taxi Mashtaq, lui aussi d’origine pakistanaise et ayant grandi dans Cowley road, sait pourquoi : « Avec des filles musulmanes ils ne s’y risqueraient pas, ils vivent juste à côté, avec leur sœurs et leurs frères musulmans. Avec les filles anglaises, c’était bien plus facile car leur culture est complètement différente. Beaucoup de filles musulmanes ne rôderaient jamais dehors tard le soir »
Les sept coupables d’Oxford ont pris de longues peines de prison, cinq d’entre eux resteront à vie derrière les barreaux. Ce n’est cependant qu’un petit succès pour la police britannique car les événements d’Oxford ne constituent pas un cas isolé. Plus de 50 procédures similaires sont actuellement en cours en Grande-Bretagne.
Les musulmans innocents d’Oxford se sentent victimes d’une suspicion généralisée. « Cela n’a rien à voir avec l’Islam » se défend un membre du Muslim Education Centers. Pendant des années, le gouvernement britannique n’a pas remarqué la criminalisation de bandes pakistanaises sous le couvert de croyances musulmanes strictes et a permis la dérive de la jeunesse de Grande-Bretagne. C’est comme cela qu’un tel scandale a pu naître.
Depuis que ce crime a été mis à jour, on rediscute vivement du problème d’intégration. C’est une bien maigre consolation pour les jeunes victimes devenues depuis adultes.