Le Bureau politique de l’UMP et la Haute autorité ont décidé que Philippe Herlin ne pourrait pas faire acte de candidature à la succession de Jean-François Copé.
En février dernier, 40% des sympathisants de l’UMP se disaient pour des alliances locales avec le Front national (*). Un chiffre suffisamment élevé pour que le débat soit tranché à l’occasion du prochain congrès qui désignera le successeur de Jean-François Copé? Ça ne sera pas le cas.
Favorable à des alliances locales au cas par cas avec le Front national, Philippe Herlin, 46 ans, s’était déclaré candidat à la présidence de l’UMP en juin dernier. Mais la Haute autorité et le Bureau politique de l’UMP en ont décidé autrement. Dans un mail que Le Scan a pu consulter, la présidente de la Haute autorité, Anne Levade, a invalidé mercredi la déclaration de candidature du chercheur en finance. «Le Bureau politique a estimé, à l’unanimité, que ladite déclaration, dans laquelle vous vous présentez comme un ‘favorable à des accords électoraux avec le FN’ portait ‘atteinte à l’image de notre formation politique’ et constituait ‘une faute grave de la part d’un potentiel candidat à la présidence de notre mouvement’.»
(…) Le Figaro
(Merci à Geraldine)