«Alors là, c’est le pompon !» s’exclame une mamie, qui attend le bus en compagnie de son petit-fils. Elle n’est pas montée dans celui qui arrive (ce n’est pas la bonne ligne) mais s’érige lorsque le bus passe au niveau de ses yeux. Là, l’une de ces publicités habituelles qui ornent l’arrière des bus, sauf que celle-ci scandaliserait presque notre dame, s’agissant de la promotion d’un site internet de rencontres extraconjugales, «Gleeden» le bien nommé… «Heureusement encore qu’ils n’ont pas mis de photos, ça aurait été beau, tiens ! Quand je pense que le petit commence à savoir lire, si c’est pour voir ça…», poursuit la mamie, visiblement en colère.
Les Toulousains, depuis lundi, n’ont pas d’autre choix que de voir ces publicités sur les bus, au choix «Sextape» en leurs côtés (une comédie coquine qui ne casse pas trois pattes à un canard) ou ce fameux «Gleeden» au derrière… «L’objectif de la publicité, c’est de bien voir les affiches», rappelle dans un premier temps Tisséo, qui exploite le réseau des bus toulousains. […]
La Dépêche