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Màj :
L’enquête de l’Agence régionale de santé (ARS), qui s’est basée notamment sur les enregistrements des conversations entre la mère et la régulation du Samu, n’a pas “établi de dysfonctionnement dans l’organisation des secours”. Dans son communiqué, diffusé ce vendredi, l’agence précise également que “les protocoles de prise en charge en urgence ont été respectés”. […] D’après l’ARS, “la réponse apportée par le centre de régulation du Samu à la sollicitation de la maman a été adaptée à la demande qui était formulée”, tout comme “les conditions de la prise en charge de l’enfant par le service des urgences du Centre Hospitalier”. Selon l’agence, la réponse du “médecin régulateur du Samu”, à savoir une “orientation vers un service d’urgence pour une consultation pédiatrique”, était notamment pertinente, “au vu des éléments communiqués par la maman”. […] Source


Article du 7 août 2014 à 11 h 31 min
Pompiers et Samu n’ont pas voulu intervenir. Quant au taxi, il aurait refusé de se rendre dans ce quartier sensible d’Epinay-sur-Seine.
Une habitante d’Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) a déposé une plainte après la mort de son fils de 10 ans à l’hôpital Delafontaine de Saint-Denis au terme d’une nuit terrible, rapporte “le Parisien” du jeudi 7 août.

Polémique suite au décès de Zacharie aux urgences par leparisien
A partir de quand doit-on parler d’urgence ?”, interroge Monique, habitante du quartier sensible d’Orgemont à Epinay-sur-Seine, dans le quotidien.
Personne ne peut nous secourir parce que nous habitons un quartier difficile. Ce n’est pourtant pas la brousse ici, nous ne sommes pas dans un pays sous-développé.”
Au fil du récit, elle désigne des négligences dans la prise en charge de son fils, Zacharie, par les différents services publics.
Pris de violents maux de ventre, le petit Zacharie est emmené samedi matin chez un médecin de quartier qui envisage une gastro-entérite. Mais les médicaments n’ont pas d’effet et l’enfant continue de vomir et se tordre de douleur.
Lorsque sa mère appelle les pompiers, les secours ne jugent pas opportun d’envoyer un véhicule. “Ils m’ont dit qu’il n’y avait pas d’urgence. Je les ai suppliés comme un enfant pour qu’ils viennent chercher mon fils”, raconte Monique au journal.
Aiguillée vers le Samu, elle reçoit la même réponse : “Amenez votre fils à l’hôpital.” Sans voiture, elle appelle une compagnie de taxi qui refuse de “venir à Orgemont à cette heure, à cause des agressions”….
Le nouvel obs

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